La voix de l’enfant est l’opinion de la jeune personne. Toutes les jeunes personnes ont le droit d’exprimer leur opinion. Les adultes, en particulier les décideuses et décideurs du gouvernement, doivent au moins écouter et tenir compte de l’opinion de la jeune personne au moment de prendre une décision pour elle.
Incorporer la voix de l’enfant à notre travail ne signifie pas d’exclure l’opinion et la participation des parents ou de l’aidante ou l’aidant de la jeune personne, mais plutôt d’inclure la jeune personne et son opinion dans la décision prise à son sujet. Cela ne signifie pas nécessairement que la prise d’une décision revient à la jeune personne, mais plutôt que la prise d’une décision tient compte des intérêts fondamentaux de la ou des jeunes personnes concernées. Inclure la jeune personne dans la décision vise également à lui apprendre ce qu’est la prise de décision responsable, sans compter qu’elle est tenue responsable de ses gestes et qu’elle doit remplir ses obligations en tant que détentrice de droits.
Tous les humains ont des droits. Les droits d’une personne ne supplantent pas les droits d’une autre personne. Les enfants et les jeunes personnes font partie d’un groupe vulnérable qui compte sur les adultes pour les aider. Il peut être difficile pour des personnes adultes de respecter les droits de jeunes personnes lorsqu’elles estiment qu’elles n’ont elles-mêmes jamais été respectées en tant que personne possédant des droits21. Aider nos jeunes personnes à avoir la meilleure vie possible est notre responsabilité en tant qu’adultes.